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Réglementation DORA

Comprendre la Réglementation DORA
Ce que les entreprises doivent savoir en 2025

Qu’est ce que la réglementation DORA, ou Digital Operational Resilience Act ?

C’est une initiative européenne visant à renforcer la résilience opérationnelle numérique du secteur financier. Cette réglementation a été conçue pour faire face aux défis croissants posés par la numérisation rapide des services financiers et l’augmentation des cybermenaces. L’objectif principal de DORA est de garantir que les institutions financières et leurs prestataires de services technologiques disposent des mesures nécessaires pour prévenir, détecter et répondre efficacement aux incidents liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC).

En outre, DORA vise à harmoniser les exigences en matière de gestion des risques liés aux TIC à travers l’Union européenne, créant ainsi un cadre réglementaire cohérent pour tous les acteurs du secteur financier. Cette approche uniforme permettra non seulement de renforcer la stabilité du système financier européen, mais aussi de favoriser l’innovation et la compétitivité du secteur tout en assurant la protection des consommateurs et la confiance dans les services financiers numériques.

Points essentiels :

DORA représente un levier majeur pour sécuriser le secteur financier face aux menaces numériques, tout en imposant des responsabilités accrues aux institutions pour protéger leurs clients et l’ensemble du système financier.

  1. Champ d’application : DORA concerne toutes les institutions financières de l’UE, comme les banques, compagnies d’assurance et entreprises d’investissement.
  2. Objectifs : L’objectif principal est de garantir que les institutions financières soient capables d’identifier, de gérer et d’atténuer les risques opérationnels, en mettant un accent particulier sur la prévention des cyberattaques et la protection des données.
  3. Exigences – Les institutions doivent :
    • Effectuer des évaluations régulières des risques.
    • Élaborer des plans de continuité des activités.
    • Tester leurs systèmes et processus informatiques.
    • Protéger les données des clients conformément aux réglementations sur la protection des données.
  4. Supervision :Les autorités nationales et l’Autorité bancaire européenne (ABE) supervisent la conformité, organisent des inspections, publient des orientations, et peuvent intervenir en cas de défaillance.
  5. Sanctions :En cas de non-respect, les institutions risquent des amendes allant jusqu’à 10 millions d’euros ou 5 % de leur chiffre d’affaires annuel.
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1° Qui est concerné par le règlement DORA ?

Le règlement DORA (Digital Operational Resilience Act) vise à garantir la résilience opérationnelle numérique des institutions financières au sein de l’Union européenne. Ce règlement s’appliquera à un large éventail d’acteurs du secteur financier, en particulier ceux qui sont directement impliqués dans la gestion, la gestion des risques ou la fourniture de services financiers.

Les institutions financières couvertes par DORA incluent :

Une couverture étendue : Le règlement DORA s’applique à toutes ces institutions, sans distinction de taille ou de complexité. Ainsi, même les petites entreprises ou les start-ups qui fournissent des services financiers numériques doivent se préparer à se conformer à ces nouvelles exigences.

L’objectif est de garantir une résilience numérique de tous les acteurs, pour que les marchés financiers européens restent stables et sécurisés face aux risques technologiques et cybernétiques. Ce cadre réglementaire met l’accent sur la prévention des risques liés aux systèmes d’information et à la cybersécurité, en exigeant que chaque institution identifie ses vulnérabilités, mette en place des mesures pour les réduire et se prépare à une reprise rapide en cas d’incident majeur.

  1. Les établissements de crédit : Ce sont les banques qui acceptent des dépôts et fournissent des crédits aux particuliers et aux entreprises. Elles doivent garantir que leurs systèmes informatiques et leurs services restent opérationnels en tout temps, même en cas de crise numérique.
  2. Les établissements de paiement : Ces entités facilitent le transfert de fonds entre différents acteurs économiques, comme les entreprises ou les consommateurs, notamment à travers des plateformes de paiement en ligne.
  3. Les établissements de monnaie électronique : Ces entités émettent de la monnaie électronique, souvent utilisée pour les paiements électroniques ou les transactions en ligne.
  4. Les entreprises d’investissement : Elles fournissent des services de gestion d’actifs ou d’investissement, souvent pour le compte d’institutions ou de clients privés.
  5. Les prestataires de services liés aux crypto-actifs : Ces acteurs Å“uvrent dans l’univers des monnaies numériques (cryptomonnaies) et des actifs numériques, y compris les plateformes d’échange et les services de garde de crypto-actifs.
  6. Les dépositaires centraux de titres : Ce sont des infrastructures qui gèrent le règlement et le stockage des titres financiers, jouant un rôle clé dans les marchés financiers.
  7. Les contreparties centrales : Ces institutions sont responsables de l’intermédiation dans les transactions financières, garantissant leur exécution en toute sécurité, notamment dans les marchés dérivés.
  8. Les plateformes de négociation : Elles facilitent l’achat et la vente d’actifs financiers, comme les actions, les obligations ou les produits dérivés.
  9. Les référentiels centraux : Ces institutions maintiennent des registres centralisés des transactions effectuées dans les marchés financiers, offrant une vue d’ensemble des positions de marché.
  10. Les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFM) : Ils gèrent des fonds d’investissement non traditionnels, tels que les fonds de capital-investissement, les fonds spéculatifs ou les fonds immobiliers.
  11. Les sociétés de gestion : Ces entreprises sont responsables de la gestion des portefeuilles d’investissements, qu’il s’agisse de fonds communs de placement ou de mandats de gestion discrétionnaire.
  12. Les prestataires de services de communication de données : Ce sont les entreprises qui offrent des services de transmission de données financières entre les institutions, garantissant ainsi la fluidité des échanges.
  13. Les entreprises d’assurance et de réassurance : Ces sociétés couvrent les risques pour les particuliers, les entreprises et autres institutions financières. Elles devront également assurer la résilience de leurs systèmes face aux cyberattaques et autres risques numériques.
  14. Les intermédiaires d’assurance, réassurance et auxiliaires : Ces acteurs jouent un rôle de facilitateur entre les assurés et les compagnies d’assurance ou réassurance. Ils sont également concernés par la résilience numérique, car leurs activités impliquent des échanges sensibles de données.
  15. Les institutions de retraite professionnelle : Ces entités gèrent les fonds de retraite pour les employés d’une organisation et sont tenues de maintenir la continuité de leurs services.
  16. Les agences de notation de crédit : Elles évaluent la solvabilité des entreprises ou des États, un service qui doit rester fonctionnel, même en période de crise numérique.
  17. Les contrôleurs légaux des comptes et les cabinets d’audit : Ces organisations vérifient les comptes financiers des entreprises et institutions, un rôle crucial qui repose également sur des systèmes numériques sûrs et résilients.
  18. Les administrateurs d’indices de référence essentiels : Ces acteurs administrent des indices de référence utilisés dans les marchés financiers, comme les taux d’intérêt ou les indices boursiers.
  19. Les prestataires de services de crowdfunding : Ce sont les plateformes qui permettent aux particuliers ou aux entreprises de lever des fonds directement auprès d’investisseurs en ligne.

2° Quelles sont les principales exigences du règlement DORA ?

Le règlement DORA impose plusieurs exigences importantes aux institutions financières de l’UE :

  1. Cartographie et essais : Elles doivent identifier et tester leurs services, processus et systèmes critiques pour mieux gérer les risques opérationnels.
  2. Externalisation : Les institutions doivent gérer les risques liés à l’externalisation de fonctions ou de services essentiels, en mettant en place des mesures adéquates.
  3. Signalement des incidents : Elles doivent signaler toute perturbation significative de leurs services ou incidents menaçant la stabilité du système financier.
  4. Cybersécurité : Les institutions doivent adopter des mesures de cybersécurité efficaces pour prévenir les cyberattaques et protéger les données sensibles.
  5. Gestion des risques : Un cadre solide de gestion des risques doit être intégré à la stratégie globale de l’institution.
  6. Gouvernance et surveillance : La responsabilité de la résilience opérationnelle doit être clairement attribuée au conseil d’administration, qui assure la supervision.
  7. Plan de continuité des activités : Les institutions doivent élaborer des plans pour assurer la continuité de leurs services essentiels en cas de crise.
  8. Tests et formation : Des tests réguliers et des formations pour le personnel sont nécessaires pour garantir une réponse efficace en cas de perturbation.

3° Quels sont les principaux objectifs du règlement DORA ?

Le règlement DORA (Digital Operational Resilience Act) poursuit quatre objectifs majeurs :

  1. Renforcer la résilience opérationnelle du secteur financier de l’UE : Il vise à garantir que les institutions financières disposent de systèmes solides pour faire face aux perturbations comme les cyberattaques et les pannes informatiques.
  2. Protéger les données des clients : DORA impose aux institutions de mettre en place des mesures de cybersécurité efficaces pour sécuriser les données des clients et éviter toute violation.
  3. Assurer l’égalité des règles au sein de l’UE : Il introduit des normes communes de résilience opérationnelle, assurant que toutes les institutions financières respectent les mêmes exigences en matière de sécurité.
  4. Renforcer le rôle des autorités de surveillance : Le règlement donne aux autorités compétentes plus de pouvoir pour évaluer et contrôler la résilience des institutions financières, et intervenir si des faiblesses sont identifiées.

4° Quel sera l’impact du règlement DORA sur les institutions financières ?

Le règlement DORA aura un impact important sur les institutions financières de l’Union européenne. Même si DORA représente un défi, il améliorera la résilience des institutions financières, ce qui bénéficiera à la fois à ces dernières et à leurs clients.
Voici les principaux effets attendus :

  1. Coûts de mise en conformité : Les institutions devront investir davantage dans des ressources, des systèmes et des processus pour répondre aux nouvelles exigences, ce qui entraînera une hausse des coûts.
  2. Surveillance renforcée : Les autorités de régulation auront plus de pouvoirs pour surveiller la résilience des institutions, avec des contrôles plus fréquents et stricts.
  3. Changements dans les pratiques commerciales : Les institutions devront adapter leurs pratiques, notamment revoir leurs contrats d’externalisation, renforcer leur cybersécurité et mettre à jour leurs plans de continuité des activités.
  4. Gestion des risques : Le règlement impose un cadre plus strict pour la gestion des risques, avec des processus et procédures plus rigoureux à mettre en place.
  5. Amélioration de la résilience opérationnelle : En appliquant ces règles, les institutions seront mieux préparées à gérer les perturbations, comme les cyberattaques ou les pannes informatiques.

5° Les conséquences de la non-conformité à la réglementation DORA

La non-conformité à la réglementation DORA peut avoir des conséquences graves pour les entreprises du secteur financier. Les autorités de régulation auront le pouvoir d’imposer des sanctions administratives importantes en cas de violation des exigences de DORCes sanctions peuvent inclure des amendes substantielles, pouvant aller jusqu’à un pourcentage du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise. Dans les cas les plus graves, les régulateurs pourraient même imposer des restrictions sur les activités de l’entreprise ou suspendre temporairement certaines de ses opérations.

Au-delà des sanctions financières, la non-conformité peut également avoir des répercussions significatives sur la réputation de l’entreprise. Les incidents de sécurité ou les défaillances opérationnelles résultant d’une non-conformité peuvent éroder la confiance des clients et des partenaires commerciaux, ce qui peut avoir des effets durables sur la position concurrentielle de l’entreprise. De plus, la non-conformité peut exposer l’entreprise à des risques juridiques accrus, y compris des actions en justice de la part des clients ou des actionnaires. Il est donc crucial pour les entreprises de prendre au sérieux les exigences de DORA et de mettre en place les mesures nécessaires pour assurer leur conformité.

Conséquences de la non-conformité à la réglementation DORAMétriques
AmendesMontant des amendes imposées aux entreprises non conformes
RéputationImpact sur la réputation de l’entreprise en cas de non-conformité
SanctionsTypes de sanctions imposées par les autorités de régulation
Coûts supplémentairesCoûts supplémentaires liés à la mise en conformité après une violation

6° Quelles sont les sanctions en cas de non-respect du règlement DORA ?

En cas de non-conformité au règlement DORA, les institutions financières peuvent subir plusieurs sanctions, les sanctions varient en fonction de la gravité et des circonstances de l’infraction :

  1. Amendes administratives : Une amende pouvant atteindre 10 millions d’euros ou 5 % du chiffre d’affaires annuel, selon le montant le plus élevé, peut être infligée en cas de violation grave.
  2. Mesures correctives : Les autorités de surveillance peuvent imposer des actions correctives pour résoudre les faiblesses ou défaillances identifiées dans la résilience opérationnelle.
  3. Réprimandes publiques : Les institutions fautives peuvent recevoir un blâme public, nuisant à leur réputation.
  4. Retrait d’agrément : En cas de non-conformité répétée, les autorités peuvent retirer l’autorisation d’opérer de l’institution.
  5. Indemnisation des dommages : Les institutions peuvent être obligées de dédommager les clients ou tiers pour les préjudices causés par leur non-respect du règlement.

7° Quel rôle jouent les autorités de contrôle dans l’application du règlement DORA ?

Les autorités de contrôle, telles que les autorités nationales compétentes et l’Autorité bancaire européenne (ABE), jouent un rôle clé dans la mise en œuvre et la surveillance du règlement DORA. Leur mission est de garantir que les institutions financières respectent les exigences de résilience opérationnelle établies par le règlement. Ces efforts combinés visent à assurer la stabilité et la sécurité des institutions financières face aux défis numériques.

Voici leurs principales responsabilités :

  1. Évaluation de la résilience opérationnelle :
    Les autorités vérifient les plans de résilience des institutions financières, cartographient et testent leurs systèmes critiques, et examinent les accords d’externalisation pour s’assurer qu’ils répondent aux exigences du règlement.
  2. Inspections sur place :
    Elles peuvent mener des contrôles dans les institutions financières pour vérifier leur conformité, en se concentrant sur des domaines spécifiques à risque ou sur l’ensemble de l’organisation.
  3. Application des sanctions :
    Les autorités disposent du pouvoir d’imposer des sanctions en cas de non-conformité, telles que des amendes administratives, des mesures correctives, des réprimandes publiques ou même le retrait d’autorisation.
  4. Fourniture d’orientations :
    Elles proposent des recommandations et des bonnes pratiques pour aider les institutions à se conformer au règlement, notamment en matière de gestion des risques, cybersécurité et continuité des activités.
  5. Coordination et coopération :
    Les autorités assurent une coordination entre les différents organismes de régulation, tant au niveau national qu’européen, pour harmoniser la surveillance et garantir des pratiques cohérentes dans toute l’UE.

8° Les perspectives d’avenir pour la réglementation DORA et son impact sur les entreprises

L’avenir de la réglementation DORA s’annonce dynamique, avec des implications importantes pour les entreprises du secteur financier. À mesure que la technologie continue d’évoluer rapidement, il est probable que DORA soit régulièrement mise à jour pour rester en phase avec les nouveaux risques et défis émergents. Les entreprises devront donc rester vigilantes et adaptables, prêtes à ajuster leurs pratiques en fonction de l’évolution de la réglementation.

À long terme, DORA pourrait avoir un impact transformateur sur le secteur financier européen. En établissant des normes élevées de résilience opérationnelle numérique, elle pourrait contribuer à renforcer la confiance dans les services financiers numériques et à stimuler l’innovation dans le secteur. Cependant, cela pourrait également entraîner une consolidation du marché, car les petites entreprises pourraient trouver difficile de supporter les coûts de conformité.

Les entreprises qui réussiront à intégrer efficacement les exigences de DORA dans leurs opérations quotidiennes pourraient bénéficier d’un avantage concurrentiel significatif, en étant perçues comme plus fiables et résilientes par les clients et les partenaires commerciaux.

9° Les principaux changements apportés par la réglementation DORA

Gouvernance solide pour la gestion des risques liés aux TIC

L’un des changements les plus importants est l’obligation pour les entreprises de mettre en place un cadre de gouvernance solide pour la gestion des risques liés aux TIC.

Un TIC (Technologie de l’Information et de la Communication) désigne l’ensemble des outils, ressources, technologies et infrastructures utilisés pour traiter, stocker, transmettre et recevoir des informations de manière numérique ou électronique

Cela implique la définition de rôles et de responsabilités clairs au sein de l’organisation, ainsi que la mise en place de processus de surveillance et de reporting réguliers.

Exigences en matière de tests de résilience opérationnelle

Un autre changement majeur concerne les exigences en matière de tests de résilience opérationnelle. Les entreprises devront désormais effectuer des tests réguliers de leurs systèmes et processus pour s’assurer qu’ils peuvent résister à divers scénarios de perturbation. Ces tests devront être plus complets et plus fréquents que par le passé, et les résultats devront être communiqués aux autorités de régulation.

Gestion des fournisseurs tiers de services TIC

De plus, DORA introduit de nouvelles exigences en matière de gestion des fournisseurs tiers de services TIC, obligeant les entreprises à exercer une surveillance accrue sur leurs prestataires et à s’assurer qu’ils respectent également les normes de résilience opérationnelle.

10° Les obligations des entreprises en vertu de la réglementation DORA

En vertu de la réglementation DORA, les entreprises du secteur financier sont soumises à un ensemble d’obligations visant à renforcer leur résilience opérationnelle numérique. L’une des principales obligations est la mise en place d’un système de gestion des risques liés aux TIC robuste et complet. Ce système doit couvrir l’identification, l’évaluation, la surveillance et la gestion de tous les risques liés aux TIC pertinents pour l’entreprise.

Les entreprises doivent également élaborer et maintenir des plans de continuité d’activité et de reprise après sinistre détaillés, qui doivent être régulièrement testés et mis à jour. Une autre obligation importante concerne la notification des incidents. Les entreprises sont tenues de signaler rapidement tout incident majeur lié aux TIC aux autorités compétentes et, dans certains cas, aux clients affectés.

De plus, DORA impose des exigences strictes en matière de gestion des fournisseurs tiers de services TILes entreprises doivent s’assurer que leurs contrats avec ces fournisseurs incluent des dispositions spécifiques sur la résilience opérationnelle et qu’elles exercent une surveillance adéquate sur ces prestataires. Enfin, les entreprises doivent mettre en place des programmes de formation et de sensibilisation pour s’assurer que tous les employés comprennent leurs responsabilités en matière de résilience opérationnelle numérique.

11° Les étapes à suivre pour se conformer à la réglementation DORA

Pour se conformer à la réglementation DORA, les entreprises doivent suivre une approche structurée et méthodique. La première étape consiste à réaliser une évaluation approfondie de l’état actuel de la résilience opérationnelle numérique de l’entreprise. Cela implique d’identifier les lacunes par rapport aux exigences de DORA et de comprendre les domaines qui nécessitent des améliorations.

Sur la base de cette évaluation, l’entreprise doit élaborer un plan d’action détaillé, définissant les mesures spécifiques à prendre pour combler ces lacunes et les délais associés. La mise en Å“uvre du plan d’action constitue l’étape suivante. Cela peut impliquer des changements significatifs dans les processus, les systèmes et les politiques de l’entreprise.

Il est crucial d’impliquer toutes les parties prenantes concernées dans ce processus, y compris la direction, les équipes informatiques et de gestion des risques, ainsi que les fournisseurs tiers. Parallèlement, l’entreprise doit mettre en place des mécanismes de surveillance continue pour s’assurer que les nouvelles mesures sont efficaces et que l’entreprise reste conforme aux exigences de DOREnfin, il est important de prévoir des audits réguliers et des examens indépendants pour valider la conformité et identifier les domaines d’amélioration continue.

Références utiles
Réglementation DORA

Ressources disponibles pour aider les entreprises à se conformer à la réglementation DORA:

Ressources officielles : Les autorités de régulation européennes, telles que l’Autorité bancaire européenne (ABE) et l’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF), fournissent des orientations et des lignes directrices détaillées sur l’interprétation et la mise en Å“uvre des exigences de DORA. Ces documents peuvent être extrêmement utiles pour les entreprises cherchant à comprendre les attentes spécifiques des régulateurs.

Ressources sectorielles : De nombreuses associations professionnelles et organismes sectoriels proposent également des ressources et des formations spécifiques sur DORA. Ces organisations peuvent offrir des webinaires, des ateliers et des conférences pour aider les entreprises à se familiariser avec les exigences de la réglementation et à partager les meilleures pratiques.

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    FAQs Réglementation DORA

    Qu’est-ce que la réglementation DORA?

    La réglementation DORA, ou Digital Operational Resilience Act, est une proposition de la Commission européenne visant à renforcer la résilience opérationnelle du secteur financier face aux risques liés aux technologies de l’information.

    Quels sont les objectifs de la réglementation DORA?

    Les objectifs de la réglementation DORA sont de garantir la résilience opérationnelle des prestataires de services numériques et des établissements de crédit, ainsi que de renforcer la supervision des risques liés aux technologies de l’information dans le secteur financier.

    Quand le règlement DORA sera-t-il applicable ?

    Le règlement DORA devrait entrer en vigueur le 17 janvier 2025, marquant ainsi une étape clé pour les institutions financières, qui devront se conformer aux nouvelles obligations définies dans cette législation.
    À l’approche de cette échéance, il est crucial que les institutions financières se familiarisent avec le règlement DORA et prennent les mesures nécessaires pour répondre aux exigences qui y sont stipulées. Avec la date d’entrée en vigueur fixée au 17 janvier 2025, il est grand temps pour ces institutions de se préparer et de s’ajuster à ces nouvelles règles.

    Qu’est qu’un TIC ?

    Un TIC (Technologie de l’Information et de la Communication) désigne l’ensemble des outils, ressources, technologies et infrastructures utilisés pour traiter, stocker, transmettre et recevoir des informations de manière numérique ou électronique. Cela inclut notamment :
    Les outils matériels : ordinateurs, serveurs, smartphones, tablettes, équipements réseaux (routeurs, modems), etc.
    Les logiciels : systèmes d’exploitation, applications, plateformes de gestion de données, outils de communication comme les messageries ou les visioconférences.
    Les infrastructures : réseaux internet, data centers, systèmes de télécommunication, satellites, etc.
    Les services numériques : cloud computing, e-mails, services en ligne, réseaux sociaux, et tout ce qui permet l’échange et la gestion d’information.
    Les TIC jouent un rôle clé dans tous les secteurs d’activité en facilitant la communication, la gestion des données et l’accès à l’information. Dans le contexte de DORA, ils représentent toutes les technologies critiques pour le fonctionnement des entreprises financières et leur sécurité face aux cybermenaces.

    Quelles sont les conséquences de la non-conformité à la réglementation DORA?

    La non-conformité à la réglementation DORA peut entraîner des sanctions financières, des restrictions d’activité ou des mesures correctives imposées par les autorités de supervision compétentes.

    Quels sont les principaux changements apportés par la réglementation DORA?

    La réglementation DORA introduit des exigences en matière de gouvernance, de gestion des risques opérationnels, de notification des incidents et de tests de résilience pour les prestataires de services numériques et les établissements de crédit.

    Quelles sont les obligations des entreprises en vertu de la réglementation DORA?

    Les entreprises concernées par la réglementation DORA doivent mettre en place des mesures de gouvernance et de gestion des risques opérationnels, notifier les incidents majeurs aux autorités compétentes et réaliser des tests de résilience.

    Quelles sont les étapes à suivre pour se conformer à la réglementation DORA?

    Les entreprises doivent évaluer leur conformité actuelle, identifier les lacunes, mettre en place les mesures nécessaires, former leur personnel et mettre en œuvre un processus de surveillance continue pour se conformer à la réglementation DORA.

    Quelles ressources sont disponibles pour aider les entreprises à se conformer à la réglementation DORA?

    La Commission européenne met à disposition des lignes directrices, des modèles de rapports, des outils de sensibilisation et des formations pour aider les entreprises à se conformer à la réglementation DORA.

    Quelles sont les perspectives d’avenir pour la réglementation DORA et son impact sur les entreprises?

    La réglementation DORA devrait être adoptée dans les prochaines années et son impact sur les entreprises sera de renforcer la résilience opérationnelle, d’améliorer la supervision des risques liés aux technologies de l’information et de favoriser la confiance des consommateurs dans le secteur financier.

    Qui est affecté par le règlement DORA ?

    Il concerne toutes ces institutions, sans distinction de taille ou de complexité comme : les banques, entreprises d’investissement, plateformes de négociation, contreparties centrales, ainsi que de nombreuses autres entités telles que les prestataires de services liés aux crypto-actifs, les entreprises d’assurance, les agences de notation de crédit, et les prestataires de crowdfunding.

    Qu’est ce que la résilience numérique ?

    la résilience numérique vise à garantir que les systèmes informatiques d’une organisation peuvent résister, se remettre et continuer à fonctionner face aux risques numériques, elle fait référence à la capacité d’une organisation, d’un système ou d’une infrastructure à maintenir ses fonctions essentielles et à se rétablir rapidement après des perturbations ou des cyberincidents, tels que des pannes informatiques, des cyberattaques, des violations de données ou d’autres menaces numériques.
    Plus concrètement, cela englobe plusieurs aspects :
    Préparation aux risques : Identifier les vulnérabilités potentielles des systèmes informatiques et mettre en place des stratégies pour les minimiser.
    Capacité à se remettre rapidement : Lors d’un incident, l’organisation doit pouvoir récupérer rapidement ses services et minimiser les interruptions, souvent par la mise en place de plans de continuité des activités et de reprise après sinistre.
    Protection des données : Assurer la sécurité et l’intégrité des informations sensibles contre les cybermenaces (par exemple, les attaques par ransomware).
    Adaptabilité : Être capable d’ajuster les processus et systèmes en réponse à des changements technologiques ou des menaces émergentes.

    Peut on bénéficier de subventions pour mettre en application la réglementation DORA ?

    La mise en conformité avec le règlement DORA (Digital Operational Resilience Act) peut engendrer des coûts significatifs pour les institutions financières. Actuellement, il n’existe pas de subventions spécifiques allouées par l’Union européenne ou les États membres pour soutenir ces efforts de conformité. Toutefois, certaines initiatives ou programmes nationaux ou européens peuvent offrir des financements – voir les Subventions Cybersécurité
    Pour des informations précises et à jour, il est conseillé de consulter les autorités nationales compétentes, telles que l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en France, ou les sites officiels de l’Union européenne dédiés aux financements et subventions. Ces sources pourront fournir des détails sur les programmes disponibles et les conditions d’éligibilité. En outre, il peut être judicieux de collaborer avec des entreprises experts en conformité cybersécurité et en financement pour identifier et maximiser les opportunités de soutien financier lors de la mise en Å“uvre des exigences de DORA.

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